La maison tennis

Au tennis, la performance est le graal de nombreux joueurs. Ce n’est certes pas la seule motivation (il y a aussi le plaisir, la santé, le sociable etc.) mais globalement cela reste l’objectif n°1 de nombreux joueurs. La notion de performance elle-même peut faire débat mais aujourd’hui nous resterons centrés sur sa réalisation (et non pas sur sa définition ou sur sa réflexion). Gardons simplement en tête que la performance est la réalisation d’un objectif et plus généralement la réalisation plus ou moins réussie de l’objectif du joueur.

Habituellement, la performance au tennis est séparée en 4 secteurs :

• Le physique
• Le mental
• La technique
• La tactique

 Certains parlent d’un quatre-quarts de la performance :

En théorie la recette est assez simple : 25% de mental, 25% de physique, 25% de technique, 25% de tactique, on mélange le tout et hop normalement on est performant.

Si l’on veut revenir aux fondamentaux, il n’y a même que deux ingrédients : le corps et l’esprit. La technique et la tactique ne sont qu’une déclinaison de ces deux ingrédients. Mais ils sont tellement spécifiques au sport que l’on a préféré les scinder afin de mieux séparer les sports (et en effet c’est beaucoup plus simple ainsi !).

Je vous décortique ainsi le quatre-quarts originel :

Malheureusement en pratique, c’est loin d’être aussi facile !

Certains rajoutent d’autres ingrédients. Pour Antoni Girod la transmission ne peut pas être écartée et il parle de « roue de la performance ». Voici ce qu’il dit dans son livre « sport communication et pédagogie » : « Cette roue est constituée d’une jante avec trois rayons (la technique, la tactique et le physique) cerclée d’un pneu tout terrain gonflé à la bonne pression : le mental. Mais cette roue n’est rien si elle n’est pas reliée à un axe de transmission. Pour un enseignant, l’axe de transmission des savoirs et des compétences, c’est la communication, le relationnel ».

C’est un concept qui me parle beaucoup en tant qu’enseignant, mais aujourd’hui je voudrais aborder la performance comme si l’on était autonome. J’aborderais la transmission dans un autre article.

Je vais moi-même rajouter deux ingrédients qui me paraissent absolument essentiels :

• L’identité
• L’optimisation

L’identité est absolument capitale car tout part de nous ! Je trouve toujours dangereux de devoir se comparer à une norme de la performance alors que nous sommes tous différents ! Si je vous dis que la taille idéale du joueur de tennis est de 1m85, cela veut-il dire que tous ceux qui ne font pas cette taille doivent renoncer à jouer au tennis ? De plus, il existe des « modes » qui changent et évoluent avec le temps. Imiter les champions peut être quelque chose de vraiment génial ! Mais si vous n’êtes pas créatif, le jeu n’évoluera jamais et tous les grands champions ont apportés quelque chose de nouveau à leur sport ! Cette notion de créativité et d’adaptabilité à notre propre condition me paraît donc essentielle. Je l’ai réuni sous une seule appellation : l’identité. C’est un mot un peu fourre-tout ou l’on peut mettre de nombreuses choses : la génétique (votre taille par exemple), votre caractère (inné ou que l’on peut construire) etc.

L’optimisation était moins importante mais j’ai tenu à le mettre car ce sont des choses que l’on oublie souvent. Je pense à l’échauffement, à la récupération, à la nutrition etc. En bref toutes les petites choses qui seules ne font pas forcément une grande différence mais qui cumulées peuvent avoir un impact majeur sur la performance. J’aurais aussi pu l’appeler « les petites choses qui font la différence » mais je crois que l’optimisation est quand même plus simple !

Alors attention ! Ces deux termes sont de mon crue ! Que j’ai jugé bon de précisé afin qu’ils ne soient pas oubliés ! Mais en théorie ces deux termes auraient pu rentrer dans le quatre-quarts de la performance. La génétique rentre dans la catégorie « physique », la personnalité dans la catégorie « mental », l’échauffement, la récupération, la nutrition rentrent dans la catégorie « physique ». Mais seulement voilà, j’ai voulu apporter ma « patte » pour que ce soit plus explicite et que ce qui me paraît important ne soit pas oublié.

Pour résumer, voici les 6 ingrédients de notre 6 quarts :

• L’identité
• Le mental
• Le physique
• La technique
• Le physique
• L’optimisation

Et c’est là où la recette se complique ! C’est qu’il ne suffit pas de mettre une part égale de chaque pour que cela fonctionne. En fait chaque ingrédient interagit avec chacun des autres ingrédients. Cela signifie quoi ? Par exemple que si l’on travaille le mental, cela va également influencer le physique et la technique. Si l’on travaille le physique cela va influencer le mental et l’identité etc.

Pour ceux qui veulent un exemple vraiment concret nous savons tous que si nous travaillons notre endurance (physique), cela va par exemple pouvoir jouer sur notre confiance en soi (mental) et sur notre coup droit (technique) qui va se dérégler moins au fil du temps. Il peut y avoir un effet boule de neige car si l’on augmente notre confiance, on sera plus relâché et notre coup droit sera encore meilleur !

Il y a donc de nombreuses interactions que l’on peut voir dans le dessin suivant :

Cela devient difficile de continuer à l’appeler quatre-quarts. De plus la recette n’est pas reproductible vu qu’elle dépend de chacun. Il nous faut donc trouver un autre nom ! Un nom qui donne l’image d’individualité, un nom assez simple qui nous donne une image en 1 seconde… Vous avez une idée ?

J’adore le nom qu’a inventé Fabien Vol : La maison tennis ! Ah oui je sais que vous le sentiez venir puisque c’est le titre de l’article ! 😛

Dans sa maison du tennis, fabien propose 6 briques de la performance qui sont très proches des miennes :

• La technique
• La tactique
• Le physique
• Le psychique
• L’hygiène de vie
• Le soi

On peut constater que ses briques sont très proches des miennes. Je ne m’étendrai pas ci pour savoir en quoi nous divergeons : à vous d’analyser les deux modèles si vous le souhaitez (par exemple, il pense que le mot « psychique » est plus proche de la réalité car je pense que le terme « mental » bien que plus flou parlera à tout le monde). Mais au lieu d’analyser nos convergences, moi au contraire je vois que nous sommes d’accord à 99%  De plus les différences sont essentielles, si on était tous d’accord le monde n’existerait pas.

J’en profite d’ailleurs pour rappeler que aucun modèle n’est « vrai » dans l’absolu et qu’il convient simplement à différentes personnes. Nos deux modèles sont donc excellents (car ce sont les nôtres !) et complémentaires (car différents). Vivons dans le partage et l’entre aide et non la compétition.

Ceci dit, c’est moi qui parle alors je vais vous présenter mon modèle de la maison tennis !

Alors comment construire les briques de notre maison ? Commençons par le plus classique et le plus facile.

Je vois vraiment l’identité comme le socle de notre maison, sans nous la maison n’existerait pas ! Alors pour moi, cela représente les fondations de la maison qui soutient tout le reste.

Ensuite les 4 autres briques peuvent être placées selon la logique de chacun :

• Le physique et le mental en premier qui découlent de notre identité pour soutenir l’édifice et la technique et la tactique pour faire grandir notre maison et que l’on incorpore en dernier (car il faut l’apprendre, ce n’est pas inné).
• L’inverse est possible : mettre la technique et la tactique en premier car cela correspond vraiment à la maison « Tennis » puis vient ensuite le physique et le mental qui vont vraiment déterminer notre performance au haut niveau (ou pas).
• On peut également mettre le physique et le mental d’un côté et la technique et la tactique de l’autre côté comme deux piliers qui soutiennent la maison.

Bon on se prend un peu la tête à mon goût, il suffit que les 4 briques y soient.

Enfin vient l’optimisation qui correspond au toit de la maison. La maison est construite, mais on essaye de la faire grandir par de petits éléments. Cela ne va pas déterminer toute votre maison mais cela peut être avoir une influence sur votre performance.

Voici ma maison tennis « basique » :

Cette maison tennis est déjà fonctionnelle mais on peut encore aller plus loin ! Si le concept de « maison tennis » vous suffit, vous pouvez vous arrêter là ! Mais si cela vous passionne, on va aller encore plus loin !

Existe-t-il une hiérarchie des briques ?

Posez la question à un coach de tennis « comment simplifier la courbe de l’apprentissage ? Peut-on hiérarchiser la valeur des briques selon le niveau ? » et voici la réponse probable que vous aurez : « Tout part de la personne. Toutes les briques que l’on va construire va dépendre du joueur lui-même, c’est un travail d’équipe. Ensuite la technique est le premier pilier indispensable. C’est ce qui va différencier un débutant d’un initié. La technique est donc la brique qui fait le plus progresser au début, le reste n’est que facultatif. Une fois la technique de base ancrée, il faut que le joueur ai un minimum de tactique. On voit ça très souvent chez les 3^e séries : les joueurs savent frapper fort et on un « beau jeu » mais ils perdent sur des joueurs plus faibles techniquement. A ce niveau c’est la tactique qui fait toute la différence, c’est le joueur qui remet la balle une fois de plus que son adversaire qui gagne. Plus le niveau s’élève et plus l’attaque est valorisée (le service, la puissance, avoir un point fort, la prise de balle tôt et la volée). On parlera aussi d’identité de jeu. Vers les classements de 2/6-0, la différence se fera principalement sur le physique. A ce niveau tous les joueurs ont un tennis solide et une base tactique très solide mais pour gagner, il faut frapper plus fort, jouer plus vite que l’adversaire, se déplacer plus rapidement, être plus endurant, ne pas se blesser. La différence entre un 1^e série et un joueur 0 est tout simplement la vitesse de jeu. Ils font la même chose mais pas à la même vitesse *sourire*. Le physique est donc l’élément clef à ce moment. Enfin vers le haut niveau, le mental est l’élément qui va différencier les joueurs. La motivation et la capacité d’enchaîner des gros volumes de travail en terme psychique fait la différence. La différence entre un Benoit Paire et un Novak Djokovic ce n’est pas le talent, c’est la capacité d’être rigoureux et de faire ce qu’il faut pour être performant. C’est le travail (quantité ET qualité) que le joueur va être capable de fournir. Le physique reste important mais c’est vraiment le mental la notion clef. Enfin pour terminer, presque tous les joueurs de très haut niveau (top 100 sont quasi identiques sur tous les plans). Attention quand je parle de similitudes je parle en termes de capacités et de travail, je ne parle pas de gestuelle technique, chaque joueur reste unique sur sa motricité (technique), sur sa personnalité et sur ses besoins pour être performant. La différence se faite sur des détails. La capacité à mieux récupérer, la capacité à mieux gérer certains matchs (défaites notamment pour revenir plus fort), sur la capacité à durer, sur la chance etc. On parle alors d’optimisation. Toutes les briques sont alors au maximum et on essaye de gagner encore 1% d’effficacité pour être à 101%. 1% qui fera toute la différence à haut niveau ! »

C’est une vision tout à fait juste dont je partage la vision. Voici un résumé de cette vision, je l’appelle la pyramide de la performance :

Bien que je valide cette vision j’aimerais tenter d’être créatif et d’apporter une vision légèrement différente en rajoutant quelques subtilités.

Je garde l’identité en bas, cela reste une évidence.

Je maintiens également la technique comme première brique car c’est très important au début. Par contre, j’intègre la tactique « basique » dans la technique. Pour moi elles sont vraiment indissociables. Pour moi apprendre à faire un coup droit devrait vraiment aller de paire avec la connaissance de la théorie des angles. La brique « tactique » va plutôt correspondre à son identité de jeu, à la stratégie et à l’adaptation du joueur en « situation réelle » : le match. On peut également parler d’intelligence du jeu.

Je mettrais en 3^e et 4^e brique le mental de la même manière.

Par contre je mettrais la « tactique » ou « intelligence de jeu » en dernier ! J’aime cette image de « ma seule limite c’est mon imagination ». Pour moi, la technique (/tactique de base), le physique et le mental ne sont que des supports en vu du match. En match, on ne regarde pas qui est le plus fort physiquement, ni celui qui est le plus fort mentalement, ni le plus fort techniquement. On regarde qui gagne le match ! C’est ça le plus important ! Peut importe que vous fassiez des coupées ou des points gagnants du moment que vous gagnez le match ! Oui je sais on est en France et je vous entends déjà hurler « Et le beau jeu alors ??? ». Et oui, le beau jeu est une conception bien française. On préfère perdre en jouant le « beau jeu » que gagner peu importe les moyens. Mais le tennis est un jeu d’échec : seule la victoire compte ! Donc pour résumer, la technique, la tactique de base, le physique et le mental sont au service de la stratégie ! Rien n’est au-dessus de la stratégie !

On s’entraîne à savoir attaquer et à défendre pour avoir des options stratégiques ! On s’entraîne physiquement pour être capable de joueur son jeu sur la durée (fatigue), dans les moments de stress (fiabilité gestuelle) et garder son niveau de jeu. On s’entraîne mentalement pour être performant lors des moments importants (balles de breaks, fin de sets, finales etc.), pour être constant tout au long de l’année… Mais tout ça, ça sert juste à pouvoir mettre en place sa stratégie le jour J. Si vous ne savez pas attaquer, votre seule choix c’est de défendre.

Lorsque l’on passe le DE, on nous rabâche souvent de développer la technique car la technique est au service de la tactique. Si on sait tout faire techniquement, alors on sera libre d’être créatif en tactique. En gros, technique no limite, afin d’avoir tactique no limite ! Eh bien, je vous martèle que le physique et le mental c’est la même chose ! No limite physique/mental pour no limite tactique ! Devenons des joueurs libres et créatifs et non pas des robots stéréotypés !

Je vous résume ma vision dans la pyramide de la performance modifiée (made by  Morris) :

Pour ceux qui ont bien suivis, je réponds à la question « Mais Morris, ok mais c’est passé ou l’optimisation dans ton modèle ? ».

Pour moi l’optimisation a du mal à se séparer et doit être inclus et fusionné à chaque brique. On optimise la technique, on optimise le physique, on optimise le mental, on optimise la tactique. J’aime bien la séparer quand même simplement pour qu’on ne l’oublie pas donc on pourrait la rajouter entre chaque brique de la pyramide.

OBJECTION : Rappelons qu’il ne s’agit que de ma vision. Certains mettent la « stratégie » « l’intelligence de jeu » et « l’imagination » dans la brique MENTAL. Il s’agit simplement de nomenclature. Si c’est le cas, la pyramide classique me convient. Mais je préfère la mienne car dans MENTAL, je trouve que l’on a tendance à simplement voir des compétences (motivation, concentration, imagerie, gérer ses émotions et son stress etc.) mais on parle rarement de stratégie et d’imagination. Dans mon modèle, je trouve que c’est beaucoup plus explicite et que l’on revient à l’essentiel : le moment de vérité (le match).

Il ne faut jamais oublier que la pyramide de la performance est une simplification de la performance. Une tendance pour savoir ce qui est le plus efficace à chaque niveau. Mais une simplification ne remplace jamais la réalité qui reste unique. On peut trouver des contre exemples partout. Par exemple, lors des premiers matchs quelqu’un avec une meilleure technique pourra perdre s’il fait toutes les fautes et que l’autre remet simplement la balle. La technique n’est alors pas significativement plus forte pour gagner le match (alors qu’un seconde série qui joue un 40 gagnera même sans tactique). Un autre exemple, un joueur avec un gros mental pourra gagner un match contre un joueur plus fort physiquement qui craquera sur le points importants.

Donc souvenez-vous qu’il s’agit d’une tendance et non pas de la réalité. Globalement à tous les niveaux, la stratégie pourra compenser une différence de niveau des 3 autres briques.

A tous les niveaux, l’identité influence directement les autres briques. Il ne faut pas croire d’après la pyramide, que l’identité influence la technique qui influence le physique qui influence le mental qui influence la tactique. Souvenez-vous que tout est lié. Je vous remet un schéma pour que l’on s’en souvienne :

Bien, maintenant que nous en savons plus sur des notions comme la « maison tennis » et « la pyramide de la performance ». J’aimerais finir de construire MA maison tennis. Elle est très personnelle à ma personnalité (à ma brique « identité »). Je vous encourage à construire VOTRE maison tennis.

« Alors c’est parti pour la construction, mais je suis pas bon en bricolage, Morris on commence par quoi ? »

Alors, évidemment on commence par l’identité. Pour moi ce n’est pas une brique mais carrément le sol sur laquelle on va construire notre maison tennis. Nous sommes notre propre planète, et dans notre vie nous allons construire notre maison tennis. C’est pour ça qu’avant de la construire il faut toujours choisir le sol (envie jouer au tennis, du temps pour jouer etc.).

On attaque ensuite avec la brique technique. La technique correspond à l’extérieur de votre maison. C’est ce qu’on voit en premier quand on vient vous voir. On regarde un joueur et la première chose que l’on voit c’est sa technique. On identifie presque toujours un joueur à sa technique (le service de Roddick, le revers de Gasquer, le jeu aérien de Federer, le lift de Nadal, le physique de Djokovic, le jeu spectaculaire de monfils qui reste 12m derrière sa ligne etc.). C’est donc la forme de votre maison tennis.

On utilise ensuite la brique « physique ». Pour moi, elle correspond à la superficie de votre maison. Votre maison est-elle grande ? Le physique c’est ce qui différence un joueur lambda d’un joueur de haut niveau. Donc plus vous avez de physique, plus votre maison tennis est grande. Il faut la construire en largeur et en longueur (Puissance/endurance). Plus la maison est grande en superficie et plus on pourra la faire haute. Elle sera plus solide à sa base.

Bien, la maison commence à prendre forme…

On utilise ensuite la brique « tactique ». C’est elle qui va déterminer la victoire ou la défaite du moment de vérité (le match). On a beau se préparer comme il faut, parfois on passe à côté. Parfois on fait nuit blanche, on arrive épuisé (ou stressé) et pourtant on joue comme sur un nuage. Seul compte le match, c’est ça qui compte. Toutes les autres briques sont au service de la tactique. La tactique reste le plus important. Pour moi cela correspond à la hauteur de la maison. La hauteur de la maison correspond à votre performance.

Enfin il y a la brique « mental ». Pour moi, c’est ce qui lie toutes les autres briques entre elles. Elle permet de garder la maison solide. On parle de mental en acier trempé (ou de mental en carton). Car si le mental n’est pas efficace, toute la maison peut s’écrouler d’un coup (gare au grand méchant loup). Le mental est donc le liant de la maison tennis.

Enfin l’optimisation correspond à l’environnement de la maison. Le vent qui peut faire courber les arbres et faire écrouler la maison. L’eau qui peut inonder les lieux etc. L’optimisation est la maîtrise des petits éléments afin d’être solide le jour J. Une bonne nutrition pour nourrir le sol de la maison, une bonne récupération pour vérifier que tout va bien dans la maison etc.

Et voici mon concept très original de la maison tennis ! Je vous illustre ma maison :

J’espère que cette maison tennis vous intéresse. Dans tous les cas, n’hésitez pas à laisser un commentaire sur morrisfaitdutennis.com

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